vendredi 1 août 2014

Les pieds dans le vide...

... et ce n'est pas une métaphore!


En organisant notre parcours en Scandinavie, on s'est dit avec chéri "Whouaaa!!!  On ne peut pas manquer ça!! Ce spot est juste énorme!" "Tant pis si tu as le vertige. On y va!" Alors on y est allés. Où? Sur le Preikestolen, une imposante falaise qui culmine à 604 mètres au-dessus du Lysefjord

Et ce fut génial! On est partis assez tôt le matin depuis Stavanger pour rejoindre le point de départ de la randonnée qui mène au Preikestolen. Deux heures de marche environ sont nécessaires pour franchir les 350 mètres de dénivelé et arriver au sommet (franchement, c'est plutôt cool comme randonnée, comparée à celle des cascades du Vetissfossen!). On passe par de très jolis paysages de bruyères, de roches et de lacs.

Déception en arrivant : de la brume partout donc aucune vue sur le fjord. Pas grave, on s'installe donc sur le bord de la falaise pour déjeuner. Chéri, qui a le vertige, ne se rend pas vraiment compte de ce qu'il y a sous ses pieds. Et là, beaucoup de chance, la brume se lève et on commence à entrevoir le vide! Je peux vous dire que chéri a très vite retiré ses pieds du vide et s'est éloigné du bord. Mouah ah ah ah!! (rire machiavélique de la fille qui n'a pas le vertige!).









Le Preikestolen s'est formé il y a environ 10 000 ans, le retrait des glaces ayant provoqué la décompression des roches qui se fragmentent. Le promontoire actuel a été formé par l'érosion de la paroi selon des failles de détachement, certaines étant toujours visibles comme celle située à la base du Preikestolen et qui  le sépare du reste de la montagne. Oui, ça donne un petit coup de stress quand on passe de l'autre côté de la faille!

Et je ne peux dire qu'un mot : magique! Tout le monde s'est tu sur la falaise durant quelques secondes. Avant que les appareils photos se mettent à crépiter. La vue est sublime. Nous sommes restés pas mal de temps en haut (encore pas assez à mon goût) et sommes redescendus avec plein d'émerveillement dans les yeux. 

Même pas peur.